Tout d'abord pour l'expliquer ce qu'est le "crowdsourcing" un bon exercice consiste à en trouver une traduction. Tout le monde y va de sa tentative :
InternetActu.net avec : approvisionnement par la foule (InternetActu l'a gentillement emprunté à Wikipédia à moins que ce ne soit l'inverse, mais j'en doute)
Fred Cavazza donne une définition que je trouve assez bonne : utiliser le temps disponible des gens pour créer du contenu, résoudre des problèmes, voir même faire de la R&D.
Le crowdsourcing s'inscrit dans le mouvement du Web 2.0 et des entreprises développant leurs services au travers d'Internet. Mais pas seulement, nos politiques sont également en plein dedans avec la campagne présidentielle qui démarre. Le plus bel exemple est celui du programme du Parti Socialiste, sensé être établi après une phase de débats participatifs et d'écoute des gens. En clair c'est "faites nous part de vos préoccupations et donnez-nous des idées pour y répondre".
Cette utilisation du crowdsourcing en dehors du monde de l'internet prouve la réalité et la puissance de cette tendance qui pour moi va marquer profondément notre société à venir et changer bien des manières de faire, tant dans notre sphère professionnelle que dans notre sphère privé.
Le petit monde de la traduction et spécialement les traducteurs, devraient prendre à bras le corps cette nouvelle tendance, se l'approprier et définir des règles de fonctionnements qui seraient pour une fois à leur avantage. En tout cas chez Primoscrib nous réfléchissons fortement à ce que pourrait être le nouveau business modèle de la traduction. Celui qui sortirai de l'ombre le traducteur et qui donnerai un autre visage à la traduction, aujourd'hui trop souvent cantonnée à l'achat d'une commodité par les entreprises. Beaucoup achètent une traduction comme elles commandent une ramette de papier.
Ceci étant voici ma proposition de traduction pour crowdsourcing : conception participative.
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